Fonctionnement du Collectif Local du Rhône de notre association, par Alain Nathan

Le Collectif du Rhône a été recréé sous sa forme actuelle en novembre 2018, grâce à l’implication immédiate d’environ 25 personnes.

Les assemblées ont réuni pendant plusieurs mois entre 10 et 20 personnes. Les réunions se structurent toujours autour de la projection d’une présentation reprenant les points suivants : Accueil des « nouveaux » et exposé des objectifs et actions de l’association ; l’actualité du Climat de la dernière quinzaine ; situation et actions de l’association en Europe, en France et localement ; actions locales pour les semaines suivantes détaillées par chaque responsable de GT. Les points discutés en séance sont ajoutés à la présentation faite et envoyée comme compte-rendu à tous les sympathisants et militants. (Voir PJ).

Les actions et résultats sont au rendez-vous :

  • Conférences organisées ou coorganisées : 150 personnes à Mornant-Orliénas avec Karl Falkenberg, 400 personnes à l’université Lyon III avec Pierre Larrouturou et Karl Falkenberg, conférence à l’IESF conjointe avec Carbone 4 et Négawatt, Table ronde publique « Le Monde en Transition » avec Julien Dossier (Renaissance écologique) et Emmanuel Goy (Négawatt).
  • Participation « dans le public » à de nombreuses conférences ou évènements locaux organisées par la Mairie de Lyon, la Métropole, les associations, avec tractages aux entrées ou sur place lorsque c’est possible.
  • Présentation du Pacte Finance-Climat aux associations : Greenpeace, Alternatiba, Oxfam, La Gonette (monnaie locale complémentaire), Coalition Lyon Climat, la Nef, le Pacte pour la Transition citoyenne etc.
  • Participation à l’organisation et aux mobilisations pour les actions communes à Lyon.
  • Participation à 5 Marches pour le Climat avec grande banderole et tractages.
  • Le Collectif a pu obtenir la signature de 10 députés (sur 14 dans le département), 5 collectivités territoriales (dont la Métropole de Lyon). La plupart des actions listées ci-dessus ont donné matière à recueil de signatures (le plus souvent « papier »).

Il ne faut pas cacher qu’à certaines périodes, la mobilisation militante est restée difficile. On se dit que l’on peut mieux s’organiser, multiplier encore les actions, car nous n’en sommes qu’au début et il y a pléthore de tâches restant à accomplir alors que d’autres ne sont qu’à peine entamées : nous sommes conscients que gagner la bataille des idées pour imposer un traité européen pour le financement de la Transition se fait autant auprès des responsables politiques et économiques que sur le terrain, quotidiennement, auprès des citoyens. On peut tout de même constater que la notoriété du Pacte dans le Rhône, que ce soit auprès des élus ou des sphères militantes associatives ou de partis est tangible, ainsi que dans les milieux étudiants. Le nombre des signataires dépasse aujourd’hui les 1500, les sympathisants se comptent au nombre d’environ 300. Ce n’est que par la persévérance renouvelée dans la communication et le constant rappel de nos actions par nos moyens de communication nationaux mais surtout locaux que le Pacte, dont certaines idées sont spontanément bien accueillies car vraiment « scandaleusement simples », deviendra une réalité.